Bloquer ou ne pas bloquer son tricot, on en parle ?
Faut-il bloquer son tricot ? La question revient souvent. Certaine tricoteuses considèrent que, comme l’échantillon, ça ne sert à rien et c’est une nouvelle perte de temps. D’autres n’imaginent même pas une seconde zapper cette étape. Et vous, de quelle team êtes-vous ?
Pendant des années, je ne bloquais pas mes tricots. Je n’en voyais pas l’intérêt. Jusqu’au jour où, intriguée par les multiples témoignages d’adeptes du blocage, je me suis documentée et surtout, j’ai testé.
À mon sens, le blocage, c’est très simple et ne présente que des avantages. Pourquoi bloquer son tricot ? Comment procéder ? Je vous explique l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur cette technique.
Le blocage, c’est quoi ?
En deux mots, le blocage consiste à immerger votre tricot fini dans l’eau, l’essorer et le faire sécher.
Ca sert à quoi ?
L’eau va détendre les fibres de la laine et gommer les petites imperfections. Votre tricot sera plus régulier. C’est particulièrement intéressant pour mettre en valeur des torsades ou un point dentelle !
Cherry on the cake ! Vous pourrez aussi ajuster (légèrement) votre tricot aux dimensions voulues
Le blocage en 4 étapes
#1 Tremper votre tricot dans l’eau tiède. Avec une lessive sans rincage (ou pas)
#2 L’essorer délicatement entre vos mains et le poser sur un linge propre et absorbant (torchon, serviette éponge…)
#3 Le rouler dans le linge, vous mettre pieds nus et marcher, danser, swinguer dessus. L’idée est d’enlever de l’humidité, sans traumatiser votre tricot
#4 Lui donner la forme voulue (sans tirer dessus comme une malade !) et le faire sécher à plat
Les puristes vont utiliser des accessoires (tapis et peignes de blocage). Pour ma part, je pose mon tricot sur un tapis de gym, dans une pièce sèche et ça le fait très bien !
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